mercredi 11 novembre 2020

Série animée : Avatar, le dernier maître de l'air

     Après cent ans d'absence, le jeune avatar, dernier maître de l'air, refait surface dans un monde ravagé par la guerre. Sa mission est de rétablir l'équilibre du monde en maîtrisant les quatre éléments que sont le feu, la terre, l'eau et l'air.

Quinze ans après le reste du monde, j'ai enfin décidé de laisser sa chance à cet animé. Enfant, le côté petit héros chauve m'avais rebuté et comme à cette époque avoir les épisodes dans l'ordre relevais de l'exploit, je n'avais pas accroché. Mais sur les recommandations de nombreuses personnes et suite à mon coup de cœur pour "le Prince des dragons", créé par les mêmes auteurs, j'ai décidé de me lancer.

Je comprend mieux pourquoi cette série a été encensée. Véhiculant des valeurs moderne pour l'époque, un peu à la traine aujourd'hui, elle est un divertissement, plutôt adulte dans son genre, qui essayait déjà de bousculer quelques normes sociales. 

L'univers en lui même ne m'a pas autant plut que celui du "Prince des dragons" mais on y retrouve des thématiques fortes et des personnages un peu moins lices qu'à l'accoutumé. Malheureusement je trouve que l'animation n'a pas très bien vieillie, le tout accompagné d'un rythme et d'une écriture "à l'ancienne" m'a parfois un peu frustrée. Malgré tout j'ai passé un chouette moment et les faiblesses de narration, inerrante, je pense, au contexte d'écriture, ne m'ont pas rebuté plus que ça.

Elle n'est pas parfaite, et les valeurs transmises sont teintées d'une vision un peu vieillotte, notamment côté féminisme. La glossophobie que j'ai reproché à sa petite sœur était déjà bien là, mais je trouve que par rapport à plein d'autre œuvres, plus récente, cet animé est déjà beaucoup plus inclusif. J'ai donc enchaîné les quatre saisons et me suis lancée dans la suite, la Légende de Kora, sans boudé mon petit plaisir régressif. 

Alors cet article n'a pas vertu à révolutionner la vision que vous pouviez avoir de ce dessin animé, juste faire le point, sur cette découverte tardive, mais plutôt positive dans l'ensemble. Difficile d'apporter plus que ça, car les points principaux que j'ai l'habitude d'analyser sont compliqués à détacher du contexte d'écriture et qu'il serait injuste de juger cette œuvre avec le même regard que d'autres produites quinze ans plus tard.


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