mercredi 10 juin 2020

Série animée : Le Prince des Dragons

     Dans le royaume de Xadia, la découverte de la magie noire par les humains a divisé le monde en deux. Ceux-ci s'en sont servit pour déclarer la guerre au royaume magique, tuant le roi des dragons et détruisant son unique œuf.

Gros coup de cœur pour cette série animée, alors que pourtant, je ne suis pas cliente du genre. Mais entre un univers fantastique fouillé, magnifiquement illustré, un lore bien travaillé et une diversité de représentation assez folle, je ne pouvait que craquer.

La série est à la fois mature et enfantine, gardant quelques petits ressorts classiques de dessins animés mais prenant également sont envole en sortant des sentiers battus. Les personnages sont très bien construits, cohérents et modernes. L'univers casse les codes traditionnels et crée des monarchies inclusives, donnant des postes à responsabilités à des personnages de tout genres, toutes orientations sexuelles, ethnies et même à des personnages handicapées. C'est un quasi carton plein, fait avec tacts, à l'exception de la grossophobie, malheureusement encore présente en sous texte, même si minime, la représentativité des différents corps n'étant toujours pas au rendez vous.

Pour le reste, j'ai passé un moment magique et ces trois premières saison concluent un arc narratif suffisamment solide pour nous laisse satisfait. La volonté de déconstruire les stéréotypes de genre et de transmettre de jolie valeurs sert le propos, donnant une originalité à la narration, plus réaliste et montrant des modèles qui font du bien.

Visuellement, j'ai beaucoup accroché au style, même si l'animation n'est pas toujours fluide, mais la patte graphique fait beaucoup pensé au nouveau Zelda et les créatures ne sont pas sans faire pensé au long-métrage Avatar (ironique quand-t-on sait que la série est crée par les même personnes que l'animé du même nom). Vraiment, très belle découverte, qui m'en a mis plein les mirettes, me rend très curieuse du jeu en cours de production dans le même univers et ne présage que du bon. Plus qu'a corriger le tire et diversifier les corps en faisant attention à ne pas retomber dans les clichés grossophobes. 

Visionnage : 3 saisons.

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