La La Land c'est une histoire d'amour colorée au cœur de Los Angeles entre Mia et Sebatien. Elle, s'évertuant désespérément à passer des castings pour devenir actrice et lui s'enfermant dans la nostalgie du Jazz.
Comédie musicale pleine de passages oniriques, on y retrouve un petit côté du film le Moulin Rouge. Néanmoins, cette dernière m'a fait moins vibrer que l'histoire de Satine et Christian. Les émotions sont là, mais je m'attendais à quelque chose de plus fort. Un sentiment doux nous traverse tout au long du long métrage, sans nous malmener ni nous bouleverser. Les interactions des personnages sont pleine de sincérité, donnant un aspect réaliste détonnant avec les envolées lyriques propres au genre de la comédie musicale. C'est une agréable découverte, qui dépeint plutôt bien les aléas de la vie sans en faire trop. Les musiques se fondent bien dans l'ensemble et les chorégraphies sont plaisantes. Malheureusement, ce manque de "tragique" m'a laissé un peu sur ma faim, j'avais envie de trembler pour les personnages. Non pas qu'on ne s'investisse pas dans leur histoire, mais je me suis sentie laissée de côté, spectatrice passive d'un tableau où l'on ne cherche pas à me faire espérer. C'est comme ça, il faut l'accepter, ne soit pas frustré. Mais c'est cette frustration qui me plait le plus dans de nombreux films. Quand on nous annonce un fin dès le départ et que de fil en aiguille, on vous l'a fait oublier, on vous fait espérer pour qu'enfin tout s'écroule. Je suis donc séduite mais moins enthousiaste que d'autres.
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