Le dernier homme de Margaret ATWOOD nous plonge dans un univers post apocalyptique où l'humain a poussé la technologie jusqu'à détruire le climat planétaire et modifier génétiquement de nombreuses espèces, modifiant radicalement le paysage terrien.
Après avoir lu Station Eleven, j'ai malheureusement mis beaucoup de temps à accrocher à l'univers fantasque créé par la célèbre autrice de La Servante Écarlate. Crut, loin de l'univers féministe au quel j'ai été habitué avec l'adaptation en série de son livre, The Handmaid's Tale, le livre nous offre un point de vue très masculin d'un monde meurtrie de tares avec une prépondérance du désir sexuel. Beaucoup de folie aussi et de réflexions sur le passé, mais finalement à part une critique ouverte de l'univers d'aujourd'hui et du fléaux qu'est l'espèce humaine pour elle même et son habitat, peu d'émotions sont sorties de cet ouvrage.
Le soin est plus porté sur la création d'un univers cohérent que sur le développement des personnages, non pas qu'il soit ignoré, simplement que j'ai trouvé ça un peu raté. Alors oui, on vit toutes les pensées, même les plus saugrenues, du héros, mais c'est froid, brut, distant, et à part quelques affirmations qui m'ont vraiment agacées, je n'ai pas été dans l'empathie, pas réussit à m'identifier ou à ressentir quoi que ce soit. Je pense que c'est le but, créer un anti-héros dans un monde reflétant le pire de l'humanité, mais ça n'a pas fonctionné sur moi. Station Eleven m'a laissé une emprunte émotionnelle si forte qu'elle à peut être anesthésiée celle produite par cette lecture. Je ne sais pas. Globalement le livre est loin d'être mauvais, mais j'avoue être assez déçue et espérait une narration plus fine et subtile. Néanmoins je comprend qu'il puisse plaire, la preuve en est que malgré tout ça j'ai fini l'ouvrage et je ne le regrette pas. Ce n'est simplement pas ce que je cherche en ce moment dans un livre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire