Me voilà bien embêtée car je n'aime pas écrire sur un jeu avant d'en avoir fait le tour et au bout de 70 heures, je n'ai toujours pas atteint le bout. En cause deux choses : d'abord, le jeu à une durée de vie titanesque mais aussi il est truffé de bug. Ne renoncez pas si vite ! En fait, j'ai du attendre beaucoup de patch, et ai commencé le dernier Assassin's Creed entre temps. Mais on va pas ce mentir, ces bugs ont un peu plombé mon expérience de jeu.
Pathfinder Kingmaker vous propose d'incarner un héros en créant votre fiche personnage. Peu de personnalisation d’esthétique mais un nombre impressionnant de classes et sous classes qui s'adaptent à tous les styles de jeu !
A la manière du jeu de rôle papier, vous devrez distribuer vos points de caractéristiques, choisir votre spécialisation et vos talents avec jugeote. Malheureusement cette création de personnage ultra complète à un gros inconvénient : elle fait peur et perd complètement les joueurs amateurs ou novice du genre, vous contraignant à lire des lignes et des lignes de texte
pour pouvoir entre-apercevoir un peu de sens. Clairement, le jeu perd du monde la dessus, là où Divinity Original Sin 2 avait réussit à faire quelque chose de très complet tout en restant digeste !
Cette étape passée, vous voilà lancé dans l'aventure ! Vous découvrirez un univers riches au multiples phases de jeux vous proposant tout autant du combat que de la réflexion, des choix, toujours plus de choix et très punitifs d'ailleurs (pensez à multiplier les sauvegardes, vraiment).
L'écriture est très belle, les scénarios multiples, les personnages variés et attachants, le sentiment d'avoir un impacte sur l'univers assez fabuleux et la liberté assez grande pour ne pas se sentir piégé dans un scénario tout tracé. Vous avez le choix sur à peu près tout, que ce soit de tuer, parler, menacer, se faire des alliés mais aussi draguer certains personnages ! Le tout reposant sur le système assez classique des alignements de Bon à 
Niveau gameplay, vous aurez trois gros morceaux : l'exploration des maps, les déplacements sur la carte et la gestion de royaume. Le premier, et le principal, consiste simplement à entrer dans un lieu, le fouiller de fond en comble, dialoguer, commercer et surtout combattre. Les maps sont de tailles variable mais pas de monde ouvert. Quant-aux combat, ils se font, à mon grand désespoir, en temps réel, vous invitant à mettre le jeu en pause très régulièrement pour caster vos sorts et revoir votre tactique.
Cet aspect me rebutait beaucoup mais la grande liberté de réglage dans le mode de difficulté pallie pas mal ce point là, permettant aux néophytes, aux amateurs de tour par tour ou aux gens plus préoccupés par l'histoire que par la difficulté, de quand même pouvoir profiter du scénario sans trop se buter à ce système de jeu.
Le déplacement sur la carte du monde est, quant-à lui, assez simple à prendre en main. En la découvrant au fur et à mesure en vous suivant sur les routes, vous devrez explorer un assez vaste univers. Attention à ne pas vous aventurer trop vite trop loin, déjà car les quêtes sont timées, et qu'il vaut du temps pour revenir, et puis car vous risquez très vite de vous retrouvez dans une zones avec des monstres trop puissants pour votre expédition.
Enfin, ma préférée, la gestion de royaume. Assez vite (enfin vite, dans Pathfinder vite c'est au bout de 10 bonnes heures de jeu), vous débloquerez un royaume. Vous devrez donc le gérer en construisant des villes, les remplissant d'infrastructures mais aussi en résolvant des crises et en faisant des projets. Vous pourrez affecter vos compagnons comme conseillés et débloquerez au fur et à mesure de votre avancée de nouveaux postes vous ouvrant de nouvelles perceptives.Votre manière de gérer votre royaume impactera directement votre jeu, vous permettant d'obtenir des items particuliers, de gagner des bonus ou des malus de combat non négligeables dans votre territoire, de débloquer des quêtes secondaires tous aussi bien écrites que la principales, etc.
Bon, vous l'aurez compris, Pathfinder Kingmaker est un monument d'une richesse assez folle. Tout autant dans le gameplay que dans l'écriture. Visuellement il est plutôt joli et coloré, assez ressemblant à l'univers de Divinity Original Sin 2. Je crois que c'est le jeu le plus complet au quel j'ai joué jusque là mais malheureusement il y a un "mais". Au bout de 30 heures de jeu j'ai du recommencer une partie à 0 à cause d'un énorme bug qui m'a pourris toute l'expérience de jeu. Car oui, les fameux bugs dont je parlais au début de cet article ne sont pas juste visuellement moches, ils empêchent de continuer la partie et nous font même perdre parfois (des PNJ qui disparaissent, des lieux bloqués, des quêtes buguées). Donc aucun autre choix que d'attendre les nombreux patch, qui heureusement arrivent régulièrement. Et c'est particulièrement pénible. Mon expérience a été un peu gâtée par ça, je ne sais pas si je trouverais le courage de le finir. En autres points négatifs je dirais le système de combat malgré tout et surtout pas mal de chargements assez fatiguant. De plus le jeu est tellement complets qu'on n'a du mal à comprendre tous les points de gameplay qui sont plutôt mal expliqués de prime abord. C'est bien dommage car je suis extrêmement curieuse de découvrir où m’emmènera le scénario. Nous verrons. En attendant, je vous le recommande, mais pas avant fin décembre 2018, histoire qu'ils aient eu le temps de pallier à la majorité des bugs.
Plateforme : PC
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