mercredi 6 novembre 2019

Série : Carnival Row

     Suite à une guerre de territoire, les fées et autres créatures fantastiques ont été contraintes d'émigrer dans le pays des Burgues, des humains plus tolérants que ceux du Pacque, qui a prit le contrôle des terres des fées, mais ne considérant malgré tout ces créatures que comme des êtres inférieurs et vils.

Carnival Row prend place dans un monde steampunk et fantasy avec une emprunte lovecraftienne. Il nous présente une capitale en pleine révolution industrielle, divisée en plusieurs classes sociales dont les créatures fantastiques occupent l'échelons le plus bas. Satyre sociale, romance et enquêtes policières, la série se perd un peu dans sa narration, nous proposant de nombreux tableaux plus où moins intéressants. La trame principale autour de Rycroft Philostrate et Vignette Stonemoss est assez niaise et prévisible à mon sens, et porte un gros coup à la série. De plus l'interprétation des deux acteurs principaux, Orlando Bloom et Cara Delevingne est globalement insuffisante et m'a un peu gonflé par moment.

Alors pourquoi est-ce que j'ai continuer à regarder une série dont l'histoire et le jeux des acteurs principaux ne m'a pas convaincue ? Parce que l'univers exposé est enivrant et fascinant.  Que l'ambiance est bien travaillée, les visuels et décors perfectibles mais propres, donnant un cachet tout particulier au monde qui nous est proposé. Malheureusement, l'écriture n'est, comme souvent dans les séries fantastique, pas du tout à la hauteur de ses comparses d'autres genres. Mais quel plaisir de découvrir les différentes races, coutumes, le racisme ambiant et l'histoire secondaire de Imogen et M. Agreus. Globalement, tout est assez mal emmené, les ficelles narratives sont plutôt grossières, certains personnages sont plats et caricaturaux, les femmes sont assez accessoires même si là encore la communauté LBGT aura doit à sa représentativité, mais paradoxalement l'univers me hante encore et j'ai été happée par ce dernier si fort que je pense continuer à regarder. Il y a une part horrifique, plus gore qu'autre chose, de la politique, maladroite et assez pauvre, un peu de mystique, de la romance, du drame social et l'ensemble est mal harmonisé, mais je ne sais pas, je n'ai pas réussit à décrocher. Je ne croit pas en gros revirement compensant les défauts de la série, mais certains détails, certains personnages, et l'ambiance globale proposée pourrons suffire, à mon sens, à en faire un divertissement passable et original qui suscite ma curiosité.

Visionnage : 1 saison.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire