Margaret est une jeune mère passionnée de peinture qui décide un jour de quitter son mari et de recommencer sa vie. Essayant de joindre les deux bouts, elle fait la rencontre de Walter Keane, sulfureux personnage au talent très modeste, qui va l’entraîner dans une aventure fantasque.
Grande amatrice des films de Tim Burton, j'avais fait l'impasse sur cette oeuvre très peu médiatisée. Loin du fantastique et du morbide qui anime habituellement son travail, Big Eyes s’inscrit plus dans la veine de Big Fish ou Pee-wee. Une histoire plus réaliste, filmée sur des tons pastels et des personnages dilués qui se laissent emporter par des événements qui les dépassent. Je reste mitigée. Le film est beau, complètement signé Burton dans son traitement des personnages et son visuel mais l'histoire est un peu creuse et sans grand intérêt. Tout semble joué d'avance, on est satisfait par la fin mais rien ne m'a vraiment transportée ou surprise. Le personnage de Walter Keane m'a fatigué, je ne saurait dire si c'est l'acteur ou le rôle, quoi qu'il en soit, j'était contente que ça se termine. C'est un film très simple, qui nous raccroche à un univers Burtonnien familier mais sans grande profondeur ou singularité.
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