mercredi 19 août 2020

Série : Snowpiercer


    Pour lutter contre un réchauffement climatique désastreux, des chercheurs on tenté de refroidir la planète mais l'expérience à trop bien réussit, plongeant le monde dans une nouvelle ère glacière. Un industriel prévoyant a alors vendu des billets pour un train ultra-moderne permettant d'abriter plus de 3000 âmes. Lors du départ, des citoyens n'ayant pas les moyens de se payer un billet se sont introduits à l'arrière du train devenant ainsi les parias de ce qu'il reste de l'humanité.

Cette série, adaptée d'une bande dessinée de science-fiction française arrive après un long-métrage plutôt bof à mon sens. Je l'ai donc lancée avec appréhension, ayant été très stérile à la précédente oeuvre cinématographique portant le même nom. L'univers en lui même est pourtant assez attractif pour la grosse consommatrice de SF et de dystopie que je suis, mais la réalisation m'avais beaucoup déçue à l'époque.

C'est donc un bilan plutôt positif que je vais dressé de cette nouvelle adaptation. Assez fluide, prévisible mais efficace. Elle a réussis à m’hameçonner, me faisant attendre la suite, sans trop d'impatience mais tout de même avec envie. Visuellement, les extérieurs font très faux mais l’intérieur du train est assez fascinant et certains wagons vous laisserons des images magnifiques dans les yeux. 

La construction des personnages est un peu plate et trop classique. Rien de nouveau sous le soleil. On a un héros cynique, désabusé, au regard aiguisé, qui porte le monde sur ses épaules. Des loves interests féminins assez insipides dans l'ensemble hormis une antagoniste qui relève le niveau. Mais malgré ça l'histoire roule et la saison une pose ses billes pour une suite suscitant la curiosité.

Alors non, ce n'est pas la série du siècle et oui, à côté d'une oeuvre comme Handmaids Tale, elle fait pâle figure. Mais ça reste un divertissement correcte, que j'associerais plus à un film comme Hunger Game. Plaisante, insuffisante mais satisfaisante. Une série qui à réussit, à mon sens, à me redonner suffisamment gout à l'univers pour que j'envisage, peut-être, de visionner une deuxième fois le film qui l'a précédée.

Visionnage : 1 saison

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