Le quatorze octobre, deux pour cent de la population mondiale disparaît soudainement, sans laisser de traces. The Leftovers prend place trois ans plus tard et raconte l'histoire de ceux qui sont restés.
C'est une série assez cruelle qui nous frustre beaucoup mais qui l'assume. Cette frustration fait partie à part entière de la narration et la sert dans son propos. Réaliste et amère, elle agace, fatigue, trouble le spectateur, elle dérange. La thématique du traumatisme est centrale, abordant la folie, la dépression, les conduites extrêmes nous emportant dans les délires de ses personnages. J'ai du mal à emmètre un avis, il y a des choix qui me dérange, une lenteur qui m'a fatiguée et l'ensemble m'a agacée. Je n'ai pas été vraiment émue mais très souvent troublée, désorientée. C'est dur d’apprécier cette série car elle nous fait ressentir quelque chose qui se rapproche de se que semblent ressentir ses personnages et c'est désagréable. Mais c'est réussit et pour ça, chapeau bas.
Visionnage : 3 saisons.
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