mercredi 12 juin 2019

Série : The OA


     Prairy Johnson réapparaît après sept ans d'absence. Les conditions de sa disparition restent mystérieuses et cette dernière se refuse à expliqué ce qui c'est passé à la police ou à sa famille. Ayant miraculeusement recouvré la vue, elle cherche à tout prix à contacter un certain Homer.

Série dramatique puis dérivant dans le fantastique dans sa deuxième saison, je reste un peu mitigée bien qu'ayant été captivée. L'actrice principale, Brit Marling est un peu usante à la longue, mais le jeu d'acteur est globalement bon. Esthétiquement, c'est plein de fulgurances, nous proposant des univers visuels pleins de magie ainsi que des chorographies puissantes. La série joue sur notre fascination, la saison une reposant essentiellement sur le doute et crédulité. La seconde, bien que plus fantastique, repose plus sur de la magie pur et en ça perd un peu en cohérence et en profondeur. C'est à la fois très bien réalisé, rythmé, au point d'en devenir addictif, mais aussi frustrant et dérangeant car l'ensemble semble ne tenir que grâce à de belles images et des mystères surenchéris. Peut-être qu'ils en font trop, peut-être aurait-ils mieux fait de se contenter d'une seule saison ? Je ne saurais dire, car c'est un gout amère et en même temps sucré que me laisse ce visionnage. A la fois fascinée et curieuse de voir où tout cela va mener et en même temps usée et saturée par ce vide magnifié qui prend autant de place. C'est difficile à décrire, car il ne se passe pas rien, mais il a beaucoup de recyclages, d'impression d'écran de fumé cachant un scénario un peu creux. Difficile de noter une oeuvre pareille, car quelque part, c'est bien joué de combler une histoire un peu pauvre par une ambiance et une atmosphère aussi riche et addictive. 

Visionnage : 2 saisons.

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