Huit voleurs braquent la Maison Royale de la Monnaie d'Espagne en suivant le plan méticuleux et bien rodé du professeur. Barricadés à l’intérieur, commence alors une grosse partie d'échec pour garder captifs les otages le plus longtemps possible et déjouer les plans de la police.
Très mauvaise surprise. Je retardais l'inévitable, ayant entendu trop de gens encenser cette série, j'ai fini par me lancer et je me suis ennuyé ferme. Ennuis, dégoût, colère aussi, car cette série est complètement surévaluée. Mais j'ai tenu le coup, et j'ai tout regarder afin de vous expliquer pourquoi ce n'est pas la peine de vous lancer. Si on passe la prévisibilité et les beaucoup trop nombreux faux suspenses, l'ensemble reste beaucoup trop long, plein de remplissage interminables qui n'apportent rien à l'intrigue ni au développement des personnages. Alors oui, visuellement c'est chouette, et on est servit niveau "scène d'action badass", mais sérieusement, plus j'ai regardé, plus j'ai halluciné. En plus des longueurs, des faiblesses d'écritures, du remplissage intempestif, les acteurs, peut-être mis à part la version Espagnol de George Clooney, Pedro Alonso alias "Berlin", son vraiment moyen. Mais je crois que le pire c'est le sexisme.
Sous prétexte d'avoir une femme comme narratrice, de dire de temps en temps "vive le matriarcat" ou "tu as le droit de te faire avorter" ou encore "c'est mal que ton mari te tape dessus", la série essaie de faire dans l'égalité homme/femme. Sauf que les femmes de cette séries sont soit hyper sexualisée, soit des mères, soit des épouses mais rien d'autres. Les actrices principales, en sous nombres, sont toutes canons. Les blagues sexistes y vont bon train, de manière carrément abusive et gratuite sous couvert de "dénoncer", car ça semble vraiment être le partit prix de la série. Femmes à poils pour rien, séductrices à l'extrême, car oui, le meilleur endroit pour draguer, c'est une prise d'otage. Romances tirées par les cheveux, hommes héroïques, faux discours promouvant l'avortement "tu as le choix, mais c'est dommage d'avorter quand même".
Vraiment, ça ajouté à une cohérence bancale, ça m'a mise en colère. Car oui, ça me met en colère quand on encense une série moyenne avec des valeurs franchement limites. Faite vous votre propre opinion si vous le voulez, mais si vous avez déjà prix la pilule rouge du féminisme, vous allez avoir du mal à le supporter.
Visionnage : 2 saisons.
La photo que tu as choisi pour illustrer ton article m'a fait beaucoup rire.
RépondreSupprimerLes séries encensées sans trop de raisons, on a l'habitude, mais je trouve que pour La Casa de Papel, on atteint un sommet ! On trouve des raccourcis d'écriture partout, tout le temps, des situations sans queue ni tête juste pour offrir au spectateur une scène d'action, une couche de romance qui n'apporte rien au propos, des personnages agaçants parce qu'illogiques dans leurs actes (on rejoint les situations sans aucun sens : X va faire une énorme connerie que personne ne ferait juste pour justifier un rebondissement moisi)...
RépondreSupprimerEt pour le coup, je n'ai pas vraiment vu cette tentative de "égalité homme/femme", j'ai juste vu une série qui reste dans les clichés habituels désormais de la "femme forte mais pas trop quand même faut pas déconner, et qui succombe à l'amour parce que youhou je suis une femme hihihiii" VS, comme tu dis, les hommes héroïques...
Bref, ça me conforte dans l'idée que quand quelque chose est glorifié partout dans tous les médias "mainstream", c'est souvent une bonne grosse purge :D