En 1989, le même jour, sont nés inexplicablement, de femmes qui n'étaient pas enceintes, quarante-trois bébés. Sir Reginald Hargreeves, milliardaire, réussit à en adopter sept d'entre eux et crée "The Umbrella Academy" pour les entraîner à devenir des héros et à exploiter les pouvoirs dont ils sont inexplicablement pourvus.
C'était avec beaucoup d'impatience que j'attendais cette série au casting cinq étoiles. Elliot Page et Robert Shehan réunis dans une série de super héros ? Le rêve. Alors commençons par ce casting, extrêmement bien choisit, où chaque rôle semble écrit pour les acteurs. Robert Sheehan, alias Nathan de Misfits, revient en grande pompe dans une série qui pourrait bien prendre la relève de ce petit bijou qui a maintenant plus de dix ans. Alors c'est peut-être la facilité, d'aller chercher des acteurs et de les faire jouer ce qu'ils savent le mieux jouer, mais ça fonctionne ! Et avec ça, les nouvelles têtes ne sont pas en reste, loin de là. Les personnages ont tous une personnalité bien marquée, un back ground travaillé et son terriblement attachants et marquants. Ils tiennent à eux seuls toute notre attention et on attend avec impatience de les découvrir toujours un peu plus, la trame narrative principale ne devenant presque qu'un prétexte.
Visuellement c'est vraiment super, avec un univers, une réalisation, une bande sonore et un travail des couleurs qui laisse une emprunte dans la rétine et sublime les personnages. C'est à la fois adulte et enfantin, avec des héros trentenaires désabusés, qui frôlent la caricature sans pour autant en devenir ridicules ou perdre en crédibilité. L'action est visuelle, les antagonistes à la hauteur des héros.
Cette série a de terrible que je lui pardonne tous ces petits défauts car elle les compense presque tous en venant me détourner l'attention avec d'autres choses plus savoureuses les unes que les autres. L'histoire est un peu prévisible, c'est sûr, mais c'est compensé par l’imprévisibilité des répliques et de l'humour très bien travaillé dans un équilibre maîtrisé. Les choses inexplicables, comme la banalisation du meurtre dans la série, sont balayées en faisant comme si c'était tout à fait normal et le célèbre "ta gueule, c'est magique" est quasi utilisé à des fins comiques, ce qui est très bien joué de leur part !
En somme, bien qu'on n'ait pas de surprises monumentales et que l'on voit venir le dénouement final, c'est un plaisir dont il ne faut pas se priver. Drôle, étonnement cohérent, bien écrit, absurde cette parenthèse hors du temps sait se servir de ses atouts pour compenser ses faiblesses. Faiblesses qui, je m'interroge, pourraient peut-être venir du fait qu'il s'agit d'une adaptation de comics et que les comics ne sont pas réputés pour avoir des dénouements inenvisagés !
Visionnage : 2 saisons
Une très bonne surprise pour moi aussi cette série. Assez d'accord avec le contenu de ton article.
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