vendredi 8 février 2019

Film : The Hate U Give

     Starr est une jeune noire américaine qui a grandi entre deux milieux. La semaine elle étudie dans une prestigieuse école privée et passe ses week-end en soirées dans le ghetto où elle est née. Ça double identité lui convient bien, jusqu'au jour où un tragique événement va la forcée à voir plus loin.

C'est un film compliqué à noter pour moi, déjà car je l'ai vu en VF et que ça ne lui rend clairement pas honneur, mais surtout car il est composé de fulgurances comme de faiblesses de réalisations. Les points forts se situent principalement dans sa thématique et ses acteurs, montrant l'impuissance, l'injustice et dénonçant quelque chose de très fort. Les personnages sont également très bien écris à mon sens, malgré quelques dialogues un peu simplets par moment, l'ensemble est plutôt cohérent. C'est ce côté happy ending et quelques plans de manifestations mal réalisé qui m'ont fait un peu décrochée. Mais le fond est là et raisonne très fort en moi. Ça parle de la douleur des minorités comme de celle des peuples, et même si c'est un peu maladroit et sans doute pas au niveau d'un Queen Sugar, le message de fond est universel à mon sens. La répression, l'oppression, la discrimination, ce n'est pas réservé qu'aux Etats-Unis, c'est quelque chose de global, de social et moi ça m'a beaucoup parler. Il y a dans ce film, adapté d'un roman d'Angie Thomas, une puissance folle dans certain plan et une naïveté hollywoodienne dans d'autres. Difficile de trancher, surtout quand certaine scène font autant écho à l'actualité, donc je vous invite à le regarder pour vous faire votre propre avis. THUG LIFE : "The Hate U Give Little Infants Fucks Everybody", "La haine qu'on donne aux enfants nique tout le monde".

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