A Kaboul, une femme est contrainte de restée dans la zone de conflit pour s'occuper de son mari tombé dans le coma. Petit à petit, elle qui avait toujours été silencieuse, se met à se livrer et à se découvrir elle-même par la même occasion.
C'est un long monologue, envoûtant, même en version française. Je suis restée captivée, attendant d'en savoir toujours un peu plus sur cette femme dont le nom n'est même pas mentionné et magnifiquement interprétée par Golshifteh Farahani. Je suis restée fascinée, contemplative des petites avancées qu'elle faisait en route vers elle-même, vers un apaisement. Avec un peu de recul, c'est un film étonnant, à huis clos, minimaliste et qui ne m'a pas bouleversé comme je m'y attendais. Je l'ai lancé en pensant pleurer à chaudes larmes, mais en fait non, il m'a laissé un sentiment très doux, bienveillant. La fin m'est arrivée dessus sans prévenir, je n'ai vraiment pas vu le temps passer. C'est une narration, une histoire de vie, dans une réalité violente certes, mais raconté avec tendresse. Je vous le recommande chaudement, bien que la réalité qu'il montre à l'écran est parfois très violente.
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