Okja est un "super-cochon" confié au grand-père de Mija quand elle était enfant. Ayant grandit ensemble, elles sont très attachées l'une à l'autre, vais viens le moment de la séparation...
J'avais peur de voir ce film car je m’attendais, en vus des quelques retours que j'avais eu, à ce qu'il me retourne le ventre. J'avais raison d'avoir peur, il m'a bouleversé. Malgré l'énorme créature en image de synthèse plutôt bien réalisée, ce film a un quelque chose de film "d'auteur" : des silences languissant, des plans sur la banalité, des personnages un peu caricaturaux et ridicules qui font tâche avec le reste et servent le propos, des images fortes et une atmosphère particulière. Le tout saupoudré d'un casting qui fait rêver avec notamment Tilda Swinton, Jake Gyllenhaal, Seo-Hyun Ahn qui interprète le rôle principal avec talent, Paul Dano de Little Miss Sunshine, Devon Bostick de The 100 ou la discrète Lily Collins que j'avais découverte dans le réussit To The Bone.
J'ai mis du temps à trouver ma place dans cet univers assez contemplatif mais j'ai finalement fait mon trou, finissant par accepter de me laisser guider par mes émotions. Et le film est terrible en ce sens, il se joue de nous en nous laissant nous attendrir, il se sert à merveille des contrastes pour nous atteindre au plein cœur. C'est un film du sensible, qui dénonce pour servir la cause animale et jamais au détriment de la qualité de l'oeuvre, bien au contraire. Émotions au service d'un propos de fond glaçant de réalisme, ce film est une réussite Netflix qui, je pense, me laissera une trace indélébile.
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