Peacky Blinders est le nom d'un gang fleurissant dans le Birmingham des années vingts. Mené par la famille Shelby et en particulier le calculateur et froid Tommy, marqué par son expérience dans les tranchées françaises.
C'est une série esthétique et qui véhicule une image très "série de bonhommes pour les bonhommes". Il y a comme une volonté de créer des images iconiques qui transpirent la classe et le mâle dans chaque épisode, plus qu'une réelle cohérence scénaristique. Les saisons sont composées de six épisodes d'un heure qui passe assez rapidement. L'histoire en elle même est un peu prétexte à toujours plus de ralentit et de regards sombres sans réellement nous laisser un espace où nous immerger. Une série à contempler, qui vide le crâne et se déroule comme une toile de peinture. Parfois frôlant un discours machiste, avec des personnages badass mais aux quels je ne me suis pas attachées car tous trop caricaturaux. Ça passe le temps, laisse une emprunte visuelle forte mais le fond est pauvre et la forme redondante. Je trouve ces critiques sur le net surestimée de manière générale bien que je continuerais sans doute à regarder.
Visionnage : 3 saisons.
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